Alcoologie & dépendances


Se désintoxiquer, ce n’est pas « guérir ».
C’est bouleverser ses relations sentimentales et sociales,
(…) adopter un autre projet d’existence.

A. Coppel & C. Bachmann, Le dragon domestique



L’alcoolo-dépendance est définie par la perte de la liberté de s’abstenir d’alcool. Il s’agit d’un trouble complexe, aux multiples facteurs tant biologiques, psychologiques que familiaux et sociaux.

L’alcoologie[1] est une « discipline ayant pour objectif l’ensemble des connaissances sur l’éthanol […], depuis les conditions de sa production jusqu’aux conséquences de sa consommation par l’individu et la collectivité. »[2] C’est dans sa dimension thérapeutique que l’alcoologie nous intéresse, tant pour l’accompagnement des personnes rencontrant des difficultés passagères ou durables avec l’alcool que pour soutenir leur entourage.

La Gestalt-thérapie est précieuse pour travailler les dépendances puisqu’elle tient compte des dimensions bio-psycho-sociales et se concentre sur le contact de l’individu avec l’environnement. C’est ainsi que les addictions peuvent être évitées, jugulées ou dépassées.

[1] créée par Pierre Fouquet en 1967
[2] Dictionnaire d’Alcoologie, La documentation française, 1987

Mon accompagnement

Mon accompagnement cherche à prévenir les conduites à risques en matière de toxicomanie et à aider les personnes à retrouver leur liberté de choix. Il vise également à soutenir l’entourage des personnes souffrant de dépendances, quelles qu’elles soient (jeu, écran, achats compulsifs…).

En pratique

Les séances durent généralement 50 minutes. Elles se déroulent face à face dans un échange qui peut, dans certaines circonstances, avoir également lieu à distance par skype. Si nécessaire, je me déplace aussi à domicile dans un rayon de 20 km. Le tarif est ajustable à la situation personnelle. Il est établi d’un commun accord lors des premiers rendez-vous.



C’est ça le problème avec la gnôle, songeais-je en me servant un verre.
S’il se passe un truc moche, on boit pour essayer d’oublier ;
s’il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter,
et s’il ne se passe rien, on boit pour qu’il se passe quelque chose.

Charles Bukowski, Women



Témoignages

Je suis heureux, tellement bien ! Je m’émerveille de tout et de rien… C’est comme si je découvrais le monde, si j’ouvrais les yeux… C’est fou ce qu’on peut être aveugle quand on est dans l’alcool… Quel bonheur de retrouver la vue !
S, 25 ans, 4 mois de thérapie, 3 mois d’abstinence

L’alcool m’a fait beaucoup plus perdre de choses qu’il ne m’en a apporté, c’est sûr ! […] C’est un soulagement de m’apercevoir que je peux réduire ma consommation, que je ne suis pas totalement enchaîné. […] Vous m’avez à la fois déculpabilisé et responsabilisé et c’est exactement ce dont j’avais besoin.
Monsieur M, 54 ans

Après plus de 7 ans sans alcool, ce que je retiens de plus important est d’avoir retrouvé la confiance, confiance en moi mais surtout celle de mes proches. Nathalie Casabo m’a aidée et accompagnée dans le respect et l’écoute. Pour ma part, l’abstinence totale me convient parfaitement et me parait plus simple à gérer… pas de risque du verre de trop et je deviens, sans contrainte, le capitaine de soirée !
Cécile, 67 ans



La maladie n’est pas seulement déséquilibre ou dysharmonie,
elle est aussi, et peut-être surtout, effort de la nature en l’homme pour obtenir un nouvel équilibre.
La maladie est réaction généralisée à intention de guérison.
L’organisme fait une maladie pour se guérir. […]
Le besoin de rétablir la continuité, pour mieux connaître afin de mieux agir,
est tel qu’à la limite le concept de maladie s’évanouirait.

Georges Canguilhem, Le normal et le pathologique


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